Description
Faire une recherche Google, déclarer ses impôts en ligne, regarder une vidéo en streaming… le numérique est partout dans nos vies. Pourtant, nos appareils nécessitent des métaux en pagaille et nos données transitent par des millions de kilomètres de câbles. De quoi générer d’immenses pollutions et mettre en danger de nombreuses populations. Alors, c’est quoi le hic avec le numérique ?
Avec cette seule affiche, vous découvrirez combien de matières premières, d’eau et de dioxyde de carbone sont nécessaires pour fabriquer un smartphone, les quantités astronomiques d’antennes, de câbles et de datacenters nécessaires pour transporter nos données et les prévisions dingues de croissance du trafic Internet dans les prochaines décennies. Comme d’habitude, on vous a aussi concocté une trousse de premiers secours pour rapidement mettre des limites au numérique.
Comment puis-je utiliser ce poster ?
Tous les graphiques et les posters de Vert sont réutilisables sous la licence Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0. Ils peuvent être librement partagés tant que Vert est cité, mais ne peuvent pas être modifiés ni utilisés à des fins commerciales.
Le détail des infographies et leurs sources
Ce graphique agrège plusieurs sources : les 200 kilogrammes de matières premières proviennent de l’Ademe ; la cinquantaine d’éléments de Systext et Le monde diplomatique ; 106,5 mètres cubes d’eau tout au long de son cycle de vie (nécessaires à l’extraction, à la fabrication, au recyclage en fin de vie) de la base de données de l’Ademe et Negaoctet ainsi que le chiffre de 84 kgCO2 de Negaoctet.
En France, en 2020, on comptait 13 équipements en moyenne par personne. Ce chiffre provient de l’étude de Arcep Ademe sur l’empreinte du numérique, tout comme la donnée suivante : « Près d’une tonne de ressources par Français·e et par an est utilisée pour la fabrication ».
L’encadré « Avis de déchets » qui porte sur le retraitement des déchets électroniques se base sur un chiffre de l’Ademe. De son côté, l’encadré « Grandeur et décadence » emprunte des définitions à l’Arcep.
Le chiffre de 485 câbles sous-marins en service en 2023 provient de la société américaine de conseil et d’étude de marché dans le domaine des télécommunications Telegeography, qui a réalisé cette carte des câbles sous-marins sur Terre.
Le rythme de croissance du trafic mondial, qui double tous les quatre ans, provient d’un rapport de l’organisme Electronic Devices and Networks Annex (EDNA), créé par Agence internationale de l’Energie (AIE).
Enfin, les gestes de premiers secours sont essentiellement issus de la plateforme Longue vie aux objets numériques à laquelle contribue l’Ademe.
Ce poster a été réalisé par Juliette Quef et Datacitron, avec l’aide du collectif Limites numériques (merci Thomas Thibault), de l’Ademe et de l’Arcep, et le soutien de l’Ademe.
Et voilà ! Maintenant, vous savez presque tout sur ce sujet majeur et vous serez capables de faire les bons choix pour votre consommation numérique ! Ce poster vous a plu ? Alors, vous aimerez probablement les précédents opus de notre série « Désordres de grandeur » consacrés aux gaz à effet de serre, à l’énergie, aux solutions du Giec pour calmer le climat, et aux transports, tous disponibles sur la postérothèque de Vert.
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