Description
Quels sont les aliments qui ne plombent pas trop notre empreinte carbone ? Quelle quantité d’eau consomment les champs de maïs ? Pourquoi faut-il réduire drastiquement les pesticides chimiques ? Et, surtout, le monde agricole peut-il sauver la planète ?
Grâce à cette affiche, vous comprendrez en un coup d’œil le rôle central du secteur agricole vis-à-vis de ressources naturelles essentielles, comme l’eau et les sols. Vous découvrirez pourquoi le soja des véganes n’y est (presque) pour rien dans la déforestation massive que connaît le Brésil. Ou encore, comment la diversité végétale et les pratiques agroécologiques peuvent aider à lutter contre le dérèglement climatique.
Le détail des infographies et leurs sources
Pour fabriquer ce poster sur toutes questions complexes, nous avons consulté la documentation fournie par l’Agreste – le service statistique du ministère de l’Agriculture -, les rapports de la FAO, les bases de données de l’Ademe, des publications scientifiques du CNRS et de l’Inserm. Nous avons aussi bénéficié du regard expert de Christian de Perthuis, économiste spécialiste des questions climatiques, qu’il aborde notamment dans son dernier ouvrage Carbone fossile, carbone vivant. Ainsi que des conseils de Xavier Reboud, chercheur en agroécologie, et Stanislas Rigal, biologiste de la conservation. Nous les en remercions chaudement !
Pour réaliser ce graphique sur l’impact climatique des aliments, nous avons utilisé les informations de la base de données Agribalyse, mise au point par l’Ademe et accessible ici. Ce sont quelque 2 500 produits alimentaires et agricoles qui sont étudiés via 16 critères permettant d’analyser le cycle de vie de chaque bien. Nous en avons sélectionné une trentaine d’aliments parmi les plus couramment consommés.
En France, ce sont en moyenne 4 milliards de mètres cubes d’eau douce qui sont consommés chaque année. L’agriculture en est la première utilisatrice, comme le montre ce graphique réalisé avec les données de l’Agreste et du Commissariat général au développement durable (CGDD). Les usages agricoles de cette ressource essentielle concernent majoritairement l’irrigation des cultures. Et notamment celle du maïs !
Dans de nombreuses régions du monde (Amérique du Sud, Afrique, Asie), la conversion d’espaces naturels en parcelles agricoles est la première cause de la déforestation. C’est ce que montre le bilan 2022 de la situation des forêts du monde établi par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
L’intensification agricole, qui va de pair avec un usage accru de pesticides, a entraîné un recul de la biodiversité aux abords des champs. Les oiseaux des campagnes figurent parmi les victimes collatérales de ce mouvement de l’agriculture européenne initié dans les années 1950, comme l’a établi une vaste étude européenne parue en mai 2023 dans la revue savante PNAS.
Ces gestes de premier secours, qui mêlent végétalisation de l’alimentation et consommation locale, sont tirés des solutions identifiées par l’Ademe (qui soutient ce poster) pour atteindre nos objectifs climatiques.
Comment puis-je utiliser ce poster ?
Tous les graphiques et les posters de Vert sont réutilisables sous la licence Creative Commons CC BY-NC-ND 4.0. Ils peuvent être librement partagés tant que Vert est cité, mais ne peuvent pas être modifiés ni utilisés à des fins commerciales.
Et voilà ! Maintenant, vous savez presque tout sur ce sujet majeur et vous serez capables de faire les bons choix pour vos mobilités ! Ce poster vous a plu ? Alors vous aimerez probablement les précédents opus de notre série « Désordres de grandeur » consacrés aux gaz à effet de serre, à l’énergie, et aux solutions du Giec pour calmer le climat, tous disponibles sur la postérothèque de Vert.
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